BROUHAHA : Journal des élèves
Lycée Giocante de Casabianca



Pour ou contre : L'avortement





Le pour :

Je pense que l’avortement est une bonne chose pour les jeunes filles qui par maladresse se retrouvent enceintes, alors qu’elles ne peuvent pas assurer cette responsabilité (moralement et financièrement). Je suis aussi pour le fait que cette Interruption Volontaire de Grossesse soit accordée sans autorisation parentale à une mineure, car certains parents peuvent avoir une violente réaction.

Pour ce qui est des femmes qui s’en servent comme moyen de contraception, c’est un peu immoral, surtout qu’elles connaissent les risques qu’elles prennent en ne se protégeant pas.

Un enfant est un enfant, d’accord, mais lorsqu’il n’est pas désiré, il peut être mal venu. Souvent, les jeunes filles préfèrent s’amuser et sortir, plutôt que de rester à garder les enfants.

Mais on peut se dire que toutefois, avant que l’I.V.G ne soit autorisé, on prenait moins de risques, et on réfléchissait plus avant de se lancer dans l’action, ce qui évitait (par l’utilisation du préservatif) les risques de grossesse et de maladies comme le SIDA.

L’avortement est tout de même une solution pour beaucoup de jeunes femmes, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est autorisé dans beaucoup de pays, même si les avis à son sujet sont très partagés.


Agathe Michelin (2° 3)






Le contre :

L’avortement est un facteur caractéristique montrant l’évolution de notre société. Pour certains, il s’agit d’un pas en avant, d’un grand progrès à l’échelle mondiale. Pour d’autres, c’est le reflet d’une société qui se dégrade et n’observe plus les valeurs humaines.
Cet article est un « coup de gueule » : je suis totalement opposée à l’IVG que je considère comme un crime. Je pense que cette analyse du problème, même si elle n’est pas neutre est nécessaire et aidera peut-être certaines personnes à ouvrir les yeux.

Qu’est-ce q’un avortement ?
Cette question a différentes réponses possibles suivant le point de vue par rapport auquel on se place. Je vais tenter d’y répondre par une approche scientifique.

L’avortement est une destruction de l’embryon humain.

Pour certains, il s’agit simplement de faire exploser une petite cellule sans importance. Mais cette petite cellule n’est autre que la phase initiale d’un merveilleux processus destiné à donner la vie. Elle représente ce que nous avons tous étés, ce sans quoi la terre serait vide aujourd’hui.

Dans chacune de ces petites cellules qui explosent chaque année à la fréquence effrayante de 200 000 avortements pour 720 000 naissances par an, il y a un être humain comme vous et moi.

Une idée très ancienne
Si la destruction de la vie avant la naissance est une pratique plutôt actuelle, l’idée de détruire un enfant non désiré remonte aux sources du monde.

A l’antiquité déjà, en Chine, on s’arrangeait pour faire disparaître les enfants anormaux et parfois les filles ( à cause d’une stupide échelle sociale faisant prévaloir les hommes sur les femmes.)

Plus tard, chez les Romains, les bébés qui n’étaient pas reconnus par le père ( lorsque celui-ci les considérait comme indignes de lui pour une raison ou pour une autre ) étaient discrètement supprimés ou grandissaient parmi les esclaves.

Depuis cette époque-là et encore de nos jours, ceux qui n’ont pas les moyens de les nourrir vendent leurs enfants ou les laissent mourir.

Alors cet avortement, au lieu d’être un progrès par rapport aux sociétés antérieures, n’est-ce pas plutôt une régression ?

Pourquoi l’avortement ?
L’avortement est considéré comme la solution logique à une grossesse non désirée.
Pourquoi certaines femmes refusent-t-elles de donner la vie?
Il y a deux principaux groupes de cas.
_Celles qui refusent d’assumer leur responsabilité de mère parce qu’elles sont trop jeunes, trop seules, trop pauvres ou seulement parce qu’elles n’en ont pas envie. On parle alors « d’accident ». Mais peut-il y avoir vraiment d’accidents alors que la société s’acharne à mettre à la disposition de tous divers moyens de contraception ? N’est-ce pas plutôt le résultat de la négligence et, plus grave encore, de l’indifférence et de la lâcheté ?

_Il y a aussi les cas extrêmes, lorsque la grossesse résulte d’un viol ou que l’enfant est anormal. Les femmes qui sont dans ce genre de situations disent : « ce n’est pas de ma faute. » A cela je n’ai qu’une réponse : « Ce n’est pas la faute de l’enfant non plus. Aucun enfant ne mérite de mourir ».

Il faut également considérer que la proportion d’avortements « pour cas extrêmes » est très faible.
D’une manière générale, je considère l’avortement comme une expression de la lâcheté sous sa forme la plus horrible.

Parce que notre société a peur d’ouvrir les yeux sur cette nouvelle forme d’assassinat légalisée .
Parce que chaque femme enceinte devrait se dire « un enfant grandit en moi , je l’ai conçu mais il ne m’appartient pas. Je n’ai pas le droit de disposer de sa vie».

Parce qu’aucun homme n’a le droit de supprimer son semblable, même s’il n’est encore qu’une minuscule cellule.
Parce que pour beaucoup de femmes, avoir un enfant est un rêve inaccessible.
Parce que transmettre la vie est essentiel.
Parce qu’une vie mérite toujours d’être vécue.
Enfin parce que donner la vie était, est et sera toujours la plus belle action possible et parce qu’un enfant est le plus beau cadeau que la nature puisse faire à une femme, je dis non à l’avortement.

Noémie Luciani (2° 3)